Parution du format papier

Il y a deux jours je vous annonçais la parution de mon ebook Fibromyalgie-Douleurs et fatigue chronique – sortir du cercle vicieux.

C’est un ouvrage dont j’ai écrit la seconde partie durant de longues années très difficiles. Depuis quelques mois, je vais beaucoup mieux et je crois avoir trouvé un moyen de dépasser les symptômes de cette maladie grâce à une meilleure connaissance de mon fonctionnement interne. J’ai souhaité faire part de mon expérience dans ce livre qui ne révèle aucun secret mais est simplement message d’espoir.

(Extraits)

L’état fibromyalgique ne se résout jamais définitivement mais on peut trouver un chemin vers une vie plus sereine grâce à une meilleure appréhension de notre fonctionnement intime. Il y a des récidives et des rechutes, des crises plus fortes et des moments difficiles. Chaque épreuve de la vie peut réactiver des douleurs et une fatigue accrue.
Il n’y a pas de fatalité et ne pas se laisser réduire à ce syndrome est déjà une victoire sur la maladie.
[…]
Les maladies chroniques isolent beaucoup, coupent de toute vie sociale, surtout quand elles s’installent des semaines, des mois, des années. Mais tant que demeure un contact avec les proches, rien n’est perdu ; ce n’est hélas pas toujours le cas. Nous avons besoin de ce contact pour ne pas nous sentir exclus, interdits, séparés du monde. À cette heure du confinement généralisé à cause du Covid-19, je pense à tous les malades chroniques qui, en plus de souffrir, même s’ils ne mourront pas de fibromyalgie, mourront un peu plus à eux-mêmes dans cette grande solitude qui les maintient en dehors d’eux-mêmes, retenus dans leurs peurs.

[…]
Aucun homme n’est une île, a écrit John Donne, j’ai pourtant intitulé la deuxième partie de cet ouvrage : Mon corps est une île , car il s’agissait bien dans ce texte de parler du corps, ce corps souffrant, coupé de lui-même donc coupé du monde, relégué par la société qui ne cautionne pas sa faiblesse. Les jours, semaines (je n’ose, à cette heure, dire « mois ») de confinement auxquels nous allons être confrontés vont plonger les plus fragiles dans des questions abyssales ; la santé mentale et physique de certains si peu habitués à se poser risque de s’altérer. Seuls ceux qui ne céderont pas à la peur pourront plus tard constater combien cette épreuve aura été importante pour leur évolution. Cette crise montre que nos vies ne sont pas séparées, nous sommes interconnectés et nous avons besoin les uns des autres, nous avons besoin du contact, de nous regarder, nous frôler, nous toucher. Mon corps était une île, tant qu’il était en souffrance, séparé des autres.

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